Grâce à l’essor de la technologie et celui d’internet, il existe de plus en plus de sociétés off-shore à travers le monde. Elles se situent en général dans des pays à la fiscalité avantageuse comme l’île Maurice ou Madagascar. Ces sociétés constituent d’excellents investissements pour les entrepreneurs, car elles proposent un rendement optimal pour un minimum de charges. Malgré tout, elles présentent leurs inconvénients. Aujourd’hui, faisons un focus sur ces derniers et tentons de trouver des solutions pour les contourner.
La gestion de l’argent
La création d’une société offshore se retrouve souvent liée à l’ouverture d’un compte en banque exempt de taxation sur le revenu. Cependant, dans un cadre purement professionnel, une telle démarche est surtout motivée par l’envie de développer une activité sans être entravé par un régime fiscal asphyxiant. Malgré tout, si vous devez ouvrir une société offshore, vous serez obligé de procéder à des transactions bancaires internationales. Ceci afin de payer les différentes charges liées à votre activité comme le loyer ou la facture d’électricité ainsi que le salaire de vos employés. Puisqu’il s’agit souvent de grosses sommes, il convient de faire preuve de précaution. Choisissez avec minutie la personne à qui vous souhaitez confier l’argent. Que vous le versiez sur le compte de la société ou sur un compte personnel, vous devez toujours faire preuve de prudence.
La gestion des équipes
Une société offshore n’est pas une cour de récréation, ni une plateforme magique qui s’affranchit des lois relatives au monde de l’entreprise. Ainsi, il est nécessaire de mettre en place une stratégie de management claire pour que vos équipes soient performantes. À nouveau, vous devrez faire preuve d’une grande sagesse pour le choix de vos cadres ou managers. Ils devront en effet assurer le bon déroulement de vos affaires à votre place. Ils s’occuperont du suivi, de la motivation, de l’évaluation et de la formation de vos employés. Pour cela, ils auront besoin d’une bonne capacité d’adaptation, d’un sens pratique, d’un esprit critique et d’une discipline de fer. Pour réduire au maximum les risques de laisser-aller, n’hésitez pas à mettre en place un système de contrôle dématérialisé comme un bilan hebdomadaire des activités ou une base de données renfermant l’ensemble des tâches réalisées par chaque employé avec des remarques des managers.